À toi, la mère ultra performante !

À toi, la mère ultra performante !

Non, non, je ne m’adresse pas à toi, la mère molle qui paresse en pyjama en mangeant des toasts froides pendant que la vaisselle s’accumule.
Pas pantoute.

Je parle à toi.
La performante.
La mère ultra accomplie.

Celle qui travaille comme si elle n'avait pas d'enfants, qui élève ses enfants comme si elle ne travaillait pas, qui materne bio-écolo-minimaliste et qui réussit encore à envoyer une story Pinterest-worthy pendant qu'elle plie son linge en origami.

Celle qui coche des cases pendant que d'autres prennent des respirations profondes.

Celle qui gère les lunchs, les rendez-vous médicaux, les factures, les allergies, les devoirs, les dodos, les crises existentielles...

Pis qui trouve encore le temps de faire du bénévolat au CPE, des biscuits maison, de s’épiler les mollets pis de penser à sauver la planète.

Celle qui fait tout ça avec un sourire craqué et des cernes design, qui font dire à tout le monde :

« Je sais pas comment tu fais! »
(Traduction : on est contente que tu le fasses, comme ça on n'a pas besoin de le faire.)

Pis toi, pendant ce temps-là, tu t’effaces tranquillement. Mais brillamment.

Une championne !

Depuis quand être une bonne mère, c’est ça ?

Depuis quand on est devenues des pieuvres humaines, avec 14 bras, 2 cerveaux et zéro heure de sommeil ?

Depuis quand on s’est fait à croire que s’oublier, c’était le plus grand acte d’amour maternel ?

On a été socialisées à tout porter.

À être fines.
Efficaces.
Indispensables.

À tellement performer notre rôle qu’on a oublié qu’on pouvait aussi... exister.

Et si on arrêtait de glorifier les mères fatiguées ?

Si être une bonne mère, c’était pas de tout faire, mais de bien être ?

Je suis une bonne mère quand je dors...

Quand je ris.
Quand j’ai de la patience parce que j’ai encore du jus dans mes batteries.
Quand je me respecte.
Quand je me choisis.
Quand je me rappelle que je suis une personne à part entière et pas juste la CEO du département familial.

Je suis une bonne mère quand je suis là, pas quand je suis effacée.

Pis si toi tu te sens poignées dans un marathon où tout est « incontournable »...

Si t'as l’impression de porter ta famille à bout de bras, je t'invite à faire un petit tour sur toi-même.

Pas pour te juger.
Juste pour voir clair.

👉 Note ce qui est vraiment, VRAIMENT incontournable.
👉 Demande-toi : est-ce que c’est vraiment incontournable... ou juste internalisé ?
👉 Fais une liste des gens autour de toi à qui tu pourrais déléguer — même juste un petit morceau.

  • Demande au partenaire ou aux grands enfants de plier ou de ranger une brassée de linge. Même si c’est pas parfait.

  • Laisse quelqu’un d’autre préparer un repas... ou commander du take-out sans culpabilité.

  • Demande à une amie, une voisine ou un parent de conduire les enfants à une activité.

  • Fais livrer l’épicerie au lieu de passer deux heures à courir les spéciaux.

  • Laisse tomber les lunchs Pinterest et envoies une compote et un sandwich sans rouler les yeux.

  • Refuse un souper de famille que t’as pas envie d’organiser cette semaine-là.

  • Dire à l’école que cette année, tu ne participeras pas au comité. Pis que c’est ben correct.

Et si jamais t'as besoin d'un petit boost :

  • Priorise sans pitié. Si c'est pas vital aujourd'hui, ça peut attendre demain.

  • Accepte l’aide. Même si ton orgueil hurle un peu.

  • Simplifie. Un souper de grilled cheese, ça nourrit aussi des enfants heureux.

Donne-toi du crédit. Chaque fois que tu choisis ta santé mentale avant ton image de femme-qui-maîtrise-tout, tu gagnes.

 

Alors aujourd'hui, pour la Fête des Mères…

Je ne te souhaite pas d'être plus forte.
Je te souhaite d'être plus libre.
Je te souhaite de pouvoir dire : « Non, pas aujourd'hui. »
Je te souhaite de respirer plus grand que ta liste de choses à faire.

Bonne fête, humaine avant tout.
Maman, oui. Mais pas à n'importe quel prix.

P.S. Si tu rêves de respirer plus souvent que de performer, Mon programme YAMA a été pensé exactement pour toi.

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Mais au fond…
À qui on veut prouver quoi, au juste?

Est-ce que c’est ça, l’héritage de la libération des femmes?

Être libre de tout faire?
Parfaitement?
Épuisées mais rayonnantes?

Non.

La libération était censée nous offrir le choix pas nous coller une to-do list cosmique sur le dos.